Metaglossia: The Translation World
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Twitter : le Pape gazouille en latin

Après les huit langues déjà utilisées sur son compte Twitter, Benoît XVI a décidé de s'exprimer en latin. Une langue finalement pas si morte que ça.
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‘Uhm, Translation Pls?’ Pope Benedict’s Twitter Followers Grope in the Dark with Latin Message

Followers of Pope Benedict XVI's Twitter account may well ought to take a crash course or two in the Latin language as the head of the Catholic faith has chosen to send Twitter messages in the old tongue of ancient Rome.
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Motu Proprio "Latina Lingua" (English translation)

The Department of Classics & Early Christian Literature of Ave Maria University hopes that this English language translation of the motu proprio Latina Lingua will promote an acquaintance with Benedict XVI’s aims in establishing a Pontifical Academy of the Latin language. Professor Michael Pakaluk of Ave Maria University’s Department of Philosophy offers his insights on the significance of the document here.

We warmly welcome this initiative and offer our thanks to the Holy Father for it!

Apostolic Letter

given motu proprio

LATINA LINGUA

On the founding of a Pontifical Academy of the Latin language

1. The Latin language has continuously received the great esteem of the Catholic Church and the Roman Pontiffs, inasmuch as they consider it their own language, and they have assiduously taken pains to make this language widely known, because it was capable of transmitting the message of the Gospel to the entire world, as our predecessor, Blessed John XXIII justly and rightly decreed in the Apostolic Constitution Veterum Sapientia.

Of course the Church from the time of Pentecost has spoken and prayed in all the languages of mankind. Nevertheless the Christian communities of the first centuries for the most part used the Greek and Latin languages, since in those places in which they dwelt these were the universal means of communication, and in this way the newness of the Word of Christ encountered the heritage of Roman and Hellenistic culture.

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Benoît XVI remet le Latin en exergue au sein de l’Église Catholique

Par le Motu Proprio Latina Lingua publié aujourd’hui, Benoît XVI a institué l’Académie pontificale de latinité, sous la responsabilité du Conseil pontifical pour la culture. L’Académie sera dirigée par un président assisté d’un secrétaire, nommés par le Pape et disposera d’un conseil académique. La fondation Latinitas, constituée par Paul VI avec le chirographe Romani Sermonis du 30 juin 1976, s’éteint donc.

La langue latine, écrit le Pape dans le Motu Proprio, "a toujours fait l’objet d’une haute considération par l’Eglise catholique et les Pontifes romains qui en ont assidument assuré la connaissance et la diffusion, ayant fait leur cette langue capable de transmettre universellement le message de l’Evangile, comme cela avait déjà été bien affirmé par la constitution apostolique Veterum Sapientia de Jean XXIII... En réalité, depuis la Pentecôte, l’Eglise a parlé et prié dans toutes les langues des hommes. Toutefois, les communautés chrétiennes des premiers siècles ont largement utilisé le grec et le latin, langues de communication universelle dans le monde dans lequel elles vivaient, grâce auxquelles la nouveauté de la Parole du Christ rencontrait l’héritage de la culture gréco-romaine. Après la disparition de l’empire romain d’occident, l’Eglise de Rome continua non seulement à utiliser la langue latine, mais elle s’en fit en quelque sorte le gardien et promoteur, aussi bien au niveau théologique et liturgique, que dans la formation et la transmission du savoir".

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Le latin est mort, vive le latin !

Le latin, langue morte1 ? C’est bien l’idée que veut combattre l’Association le latin dans les littératures européennes (ALLE), fondée par des professeurs de classes préparatoires littéraires des lycées Henri‑IV et Louis‑le‑Grand, parmi lesquels on compte Cécilia Suzzoni et Hubert Aupetit, et inaugurée au printemps 2008 par le poète Yves Bonnefoy. Les statuts mentionnent que le but de l’association est « de promouvoir la reconnaissance du latin comme lien constitutif avec le français et sa littérature ainsi que la part évidente et forte qu’il tient, à titre de substrat commun et nourricier, dans le patrimoine des littératures européennes. » Pourtant, depuis sa fondation, l’objectif de l’association s’est élargi au‑delà du cercle littéraire, pour englober l’ensemble des disciplines humanistes, et peut‑être encore au‑delà :
L’ALLE n’est pas une association disciplinaire : elle défend un latin œcuménique, au service de toutes les disciplines de la mémoire et du langage2.

Cet engagement pluridisciplinaire est au cœur de l’association, qui veut lutter contre le repli du latin et des lettres classiques, mais aussi contre l’idée d’un nouvel humanisme moderne débarrassé de ses Anciens. Le latin, mer Morte de notre géographie intellectuelle, dont la place ne cesse de décroître, est pourtant au fondement de notre langue française, de notre littérature, et plus largement de notre savoir.
Des universitaires, des poètes et d’autres intellectuels de notre époque viennent témoigner chaque année de cette place fondamentale du latin (à entendre au sens de « langue latine » et, par métonymie, de « littérature latine ») lors de conférences données aux lycées Henri‑IV et Louis‑le‑Grand. Le volume collectif Sans le latin... est en grande partie le fruit de ces conférences, placé sous le regard malicieux de Brassens : « Sans le latin », disait‑il, « la messe nous emmerde », parce que sans le latin, il n’y a « plus de mystère magique », la messe perd de son charme (carmen). Clin d’œil à Brassens, certes, mais les points de suspension du titre sont aussi lourds de menace : sans le latin, l’ouvrage lui‑même n’aurait pas pu exister et a fortiori tout ce dont il est question, les langues et les littératures romanes, le savoir humaniste. Ce clin d’œil amusé ne doit pas cacher la profondeur d’une réflexion sur la langue et la littérature latines en rapport avec notre époque et ses enjeux : pourquoi apprendre le latin aujourd’hui ? Le choix de la collection « Essai » des éditions Mille et une nuits ainsi que le mélange d’articles scientifiques et d’essais (personnels ou théoriques) placent l’ouvrage sous le signe de cette rencontre du savoir et du politique, que rappelle encore Yves Hersant lorsqu’il dit vouloir montrer, dans un article traitant de la place du latin dans les débats sur les langues à la Renaissance, « qu’ils [ces débats] n’intéressent pas seulement les “spécialistes” » (p. 157). L’épaisseur temporelle conférée par le latin à notre langue et à notre culture nous concerne tous. Sans le latin... réussit le pari d’être à la fois un ouvrage scientifique et un ouvrage polémique.

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Le pape veut donner un nouveau souffle au latin

Benoît XVI entend redonner ses titres de noblesse au latin, en instituant une nouvelle Académie pontificale.

L'amour porté par le Pape Benoît XVI au latin, langue officielle de l'Eglise catholique, n'est pas un secret. Et si le portail du Saint-Siège intègre bien une section rédigée dans la langue de Cicéron, celle-ci est pourtant en déclin depuis que les réformes de Vatican II, dans les années 1960, ont introduit l'usage des langues vernaculaires dans la liturgie.
Aussi le Saint-Père entend-il redonner ses titres de noblesse à cette "langue morte" en instituant une nouvelle Académie pontificale pour la langue latine, visant à développer son usage non seulement dans l'Eglise, mais aussi dans la société civile et à l'école, a révélé vendredi le quotidien italien La Stampa. "Le latin enseigne l'art d'avoir de l'estime pour les belles choses et nous apprend à donner de l'importance à nos racines", y explique le père Romano Nicolini, fervent activiste pour son renforcement dans les cursus scolaires.

Mais les traducteurs du Vatican ont récemment été confrontés à un problème de transcription des concepts modernes vers la langue de l'Empire romain. En 2003, explique The Telegraph, ces derniers ont publié un lexique de 15 000 nouveaux mots : le Lexicon Recentis Latinitatis. On y trouvera, par exemple, les traductions de "cigarette", "safari", "flirt", "publicité", "playboy"...

 

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The Vatican Museums are home to a curious Latin exam

December 26, 2011. (Romereports.com) Many have heard the question 'What's the point in learning Latin'? To
answer this, the Vatican Museums have created a public test with 25
Latin students.
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Latin Makes a Comeback | Daily News | NCRegister.com

From language immersion classes to interest in the origins of the new Mass translation, a ‘dead…  ...
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